mercredi 26 janvier 2011

Les 4 syndromes à éviter en 2011 !

Le groupe serda a édité des cartes postales mettant le doigt sur des syndromes évitables (et à éviter) pour toute organisation qui souhaite mieux manager ses informations.

Humoristique, mais tellement vrai !  Bonne lecture, et gare aux syndromes !

Compte tenu de la faible valeur énergétique du bambou, le panda géant passe 14 heures par jour et la plus grande partie de son énergie à trouver les 20 kg de bambou nécessaires à sa nourriture quotidienne.

Après quoi, épuisé davantage que comblé il ne lui reste que quelques heures de sommeil pour recouvrer la force de recommencer le lendemain.


> En 2011, évitons le syndrome du panda en trouvant la juste utilisation de son temps



Chargé de la lutte contre les dissidents, le KGB avait mis sur écoute électronique tous les opposants au régime. Au regard de la capacité de traitement, la masse d'informations collectée était telle, que les dissidents - heureusement plus malins - n'hésitaient pas à téléphoner, la probabilité d'être entendu étant dérisoire.
La performance des informations n'est pas leur nombre, mais la capacité à les interpréter.


> En 2011, évitons le syndrome des oreilles du KGB en trouvant la juste interprétation des données


Un jeune novice fait, pour la première fois, son entrée dans la salle scripturaire de l’abbaye. Il s’étonne de voir que les moines copistes recopient les textes, non pas d’après le manuscrit original, mais depuis l’oeuvre de copie précédente et, ainsi de suite, de copie en copie…
Il s’en inquiète auprès de l’Abbé Doyen, responsable de la discipline intérieure. Ce dernier, effaré, comme sous le coup d’une révélation, fonce, soutane haute, les mille succubes du doute accrochés aux sandales
et au froc, vers la bibliothèque des Précieux. C’est là que reposent, gisants et vénérés, les Originaux.
Dans la grande salle, un silence s’en suit…Soudain… Une longue lamentation lugubre et déchirante, précipite les moines aux fenêtres. C’est l’Abbé. Bras ouverts, paumes au ciel, et larmes aux yeux ; à genoux dans la poussière de la cour : "Mes frères… Ah ! mes frères !…… Cʼétait CHA-RI-TÉ ! PAS CHASTETÉ !!"

> En 2011, évitons le syndrome des copies copiées !


Du fin fond des steppes de l’Asie centrale à Orléans, dans une furieuse chevauchée hurlante, Attila a conquis en déferlante une grande partie du monde connu. Puis, demi-tour. Il rentre à la maison, histoire de se marier.
Il en profite pour mourir, le soir même de ses noces, victime de… disons… ses agapes.
Progresser, pour Attila, qui était pourtant un homme lettré, se résumait à la première acception du terme : aller de l’avant Attila et ses Huns, ne considéraient pas que progresser veut aussi dire : évoluer dans le sens d’un mieux. Ainsi, ils ont, certes, fait conquête mais jamais civilisation. Derrière leurs chevaux, l'herbe ne repoussait pas.


> En 2011, évitons le syndrome dʼAttila en développant la valeur citoyenne !

lundi 17 janvier 2011

L'activité de la FPC 2008/2009

Les chiffres concernent 2008 et s'appuient sur les premières analyses de l'année 2009 et ont été diffusés en annexe du projet de loi des finances pour 2011. (les documents sont publiés sur le site du ministère du budget)


 les entreprises : moteurs de l'accès à la formation :

Le montant global  de la dépense s'élève à 29,8 Milliards d'€ (ce qui représente 1,5% du PIB) et est en hausse de 5,3% par rapport à 2007.
Sans surprise, ce sont les entreprises qui financent largement la FPC en France (42% de la dépense globale, et dont la moitié est géré par les OPCA de branche)
Les entreprises de moins de 10 salariés ne sont pas en reste, et ont dépensés presque 3% de leurs masse salariale en 2009, portant ainsi le taux d'accès à la formation à 46%, ce qui est une bonne nouvelle pour les salariés des TPE qui n'étaient privilégiés dans ce domaine.

La dépense de l'état est en progression de 8% et représente 16% du total, les régions venant juste après avec 15% de la dépense globale et avec une variation très forte d'une région à l'autre ( ceci fait l'objet d'une remarque dans l'annexe au projet de loi, avec une invitation à uniformiser ces dépenses).

Plus surprenant, les financements individuels ont progressé de 9%, et représentent tout de même 4% de la dépense globale (soit 1,2 Milliards) ceci se place le plus souvent dans des projets de qualification post formation initiale et pour favoriser l'accès ou le retour à l'emploi.


Une activité qui marque le pas mais tout de même en progression :

L'activité des organismes de formation a continué sa progression en 2008 et 2009, pour un CA global de 6,9 Milliards, mais avec est tout de même un net ralentissement par rapport aux années précédentes.



Ce sont les organismes privés qui profitent de cette progression, les centres de formations à but non lucratifs (associations, syndicats, fondations....) continuent leurs baisse amorcée depuis plusieurs années déjà.

Les OPCA ( au nombre de 64 en 2009) ont collecté un peu plus que l'année précédente, et les actions financées sont en hausse, ce qui est une bonne chose pour les adhérents et les salariés (à noter que l'on voit déjà apparaître le provisionnement de la contribution au titre du FPSPP dans les comptes de résultats)
Ce dispositif va chambouler quelque peu la collecte et les financement, j'en parlerai plus en détail dans un autre billet.


Des départs en formation plus spécialisés et plus individualisés :

Pour finir on note que la durée moyenne d'un départ en formation est en légère baisse (67 heures en moyenne) en contre partie, les formations choisies sont de plus en plus qualifiantes et/ou techniques.
Des formations donc moins longues, mais plus chères et plus spécialisées.

L'utilisation du DIF est en hausse constante chaque année et favorise l'individuation des parcours avec des choix plus "éclairés".